Thierry Dejean
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Thierry Dejean est né à Limoux (Aude). 
Après des études à la faculté Paul Valery à Montpellier il se rend à Paris pour suivre des études de photo et de cinéma (ESRA), il réalise son premier court-métrage autoproduit en 1991, The night the undead blood sucker conquered the world, un hommage aux films d’horreur de série B, qui malgré un budget dérisoire sera diffusé sur Canal +. 
Il réalise sur la télé pirate OSF (Ondes sans frontières) l’émission de musique électronique Boom Boom Line avec le collectif Mas I Mas.
Il travaille ensuite avec la fameuse société de production « aaa » (animation art graphique audiovisuel), fondée par Marcelle Ponti et Jacques Rouxel avec lequel il travaillera sur ses dernières publicités télé et son dernier film institutionnel avant sa disparition en 2004.
Il réalise deux courts-métrages produits par « aaa » : Les Rats avec Lou Castel et L’homme est-il bon ? (adaptation de la bande dessinée éponyme de Moebius, parue aux Humanoïdes Associés).  En 2006, il réalise un documentaire de 52 minutes, Sur les traces de l’aéropostale produit par les aaa également.
Outre les films qu'il a réalisé il participe sur divers projets des aaa, comme le DVD de l'intégrale des Shadoks, sur le documentaire de Gilles Dagneau "Prisonnier du soleil" sur le documentaire de Jerome Lefdup "Les Shadoks Mythe ou légende" le coffret 6 films sur la Nouvelle Calédonie…
Il est assistant de Thierry Gautier sur plusieurs documentaires ou captation de concert consacré à des artistes comme M, Cali, Dyonisos, ZAZ…
Il travaille également en tant qu'opérateur compositing sur le long métrage d'animation "Lucky Luke" du studio Xilam ainsi que sur diverses séries télé.
Puis, dans le désordre, viendront plusieurs vidéo-clips pour divers artistes de la musique underground comme, Gogol Premier, The Celicates, No-Tek ou des performances avec Juliette Dragon. 
En 2011 il réalise les deux clips TV pour la campagne "les pièces jaunes" Publicis/Astrolab.
En 2012 Thierry  publie un ouvrage d’art (décliné en 2 livres) avec Marcelle Ponti Rouxel aux éditions du Chêne intitulé « Jacques Rouxel, les Shadoks une vie de création » consacré à la carrière du créateur de ces drôles d'oiseaux, suite au succès critique et public il supervise "Les Shadoks Comics" une compilation de bande dessinées publié dans la presse entre 1969 et 1995 chez le même éditeur. Puis un pop up avec Philippe UG aux éditions Les Grandes Personnes, un article pour la revue Schock (N°10), pour le Livre des Commémorations 2018 éditions du Patrimoine, Les Shadoks de Jacques Rouxel aux éditions Höbeke en 2018 et sur l’ouvrage collectif Et revoilà les Shadoks aux éditions de L’oeil.  Concernant les Shadoks il a été commissaire associé pour l’exposition « GabuzoMiam » (Musée International des Arts Modestes) à Sète, « Shadokorama » au Musée Chateau d’Annecy en 2018 pendant le festival international du film d’animation et conseiller technique sur « les shadoks ont 50 ans, une révolution animée » au Musée de l’Illustration Tomi Ungerer à Stasbourg.
En 2016 il réalise un épisode inédit « Les Shadoks et la maladie Mystérieuse » pour la collection « Dessine Toujours » de Canal + Benoit Poelvoorde assurant le commentaire.
Il viens de co-réaliser en 2018 la web série documentaire, « les Shadoks droit dans le mur, a toute pompe » 10 épisodes de 5mn pour arte .

Thierry Dejean est membre de la Cinémathèque Française, à qui il a cédé une partie de son œuvre. 

Entrevue avec Thierry Dejean, père d’adoption des Shadoks
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